C'est Vendredi. Demain, les vacances de la Toussaint.

 

 

Mais que se passe-t-il au jardin partagé ? Quelques flâneurs matinaux surprennent de joyeux jardinier(es)s en pleine frénésie décorative, l'un perché sur une chaise, l'autre #agrippée à la pergola de bambou, faisant fi des années qui passent. C'est que, dès potron-minet ils sont là, fixant guirlandes, lampions et autres babioles, installant tables et guinguette

 

 

 

 

 

 

 

 

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 La veille ils ont taquiné la serfouette et tracé des sillons dans la terre toute fraîche. Tout est fin prêt. Une seule petite angoisse : ce midi le soleil tourne de l'oeil... mais ouf ! il est revenu plein de santé à l'arrivée des enfants.

 

Les enfants ? Ils en parlent depuis des lustres : ce soir c'est la fête de la Lumière !

 

Dès 14 h, ils arrivent… et pas les mains vides ! Chacun a joliment colorié un petit panier, support de lumière pour le soir. Mais en attendant, une activité non moins enthousiasmante les attend. Accompagnés par leurs instits, ils viennent participer au grand chantier des semis d'automne. C'est pas l'moment d'mollir !… Les classes se succèdent les unes après les autres, maternelles, CP-CE1…  Avec ferveur et délicatesse, chacun vient déposer au fond du sillon les petites graines, promesses de pois et de fèves à croquer... plus tard au printemps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A 16H30, c'est fini. Mais tout ce joli monde revient pour le goûter. Les parents sont là, les grands-parents parfois, les voisins, voisines et quelques curieux aussi…

 

 

L'APE a dressé sur les jolies nappes, les délicieux gâteaux amoureusement préparés par les parents. Il y en a pour tous les goûts, en veux-tu, en voilà…

 

 

Le ventre rempli, une autre activité attend les enfants de l'autre côté du jardin. L'association « la Fontaine aux Anes » a mobilisé quelques bénévoles pour proposer des promenades avec ânes et  carriole. On se dégourdit les gambettes en attendant patiemment son tour. Les parents en profitent pour admirer le jardin. Même ceux -plus bitumes que fleurs des champs- sont séduits !

 

 

 Mais voilà que le soleil se couche. Les enfants bouillonnent d'impatience. On allume les bougies dans les sacs décorés et les photophores et on les installe au jardin. Il y en a partout, en long en large et en travers. A la nuit tombée, le jardin s'illumine. Le spectacle enchanteur ravit les prunelles des petits et des grands. La magie opère.

 

 

 

Et puis on prolonge encore un peu la soirée. Les ventres affamés se rassasient avec les hot-dogs préparés par l'APE. La bière est au frais, le vin bien au chaud. Les langues se délient. Il reste encore un peu d'été alors on en profite pour refaire le monde en savourant la douceur exceptionnelle de cette fin d'octobre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette année encore, grâce à la complicité de l'école, de l'APE et du FPH, la « Faîtes de la Lumière » a fait un tabac ! On reconduit çà l'année prochaine ?

 

 

 

L'an prochain nous recommencerons c'est sûr !

 

 

 

Difficile de partir en vacances sans se prendre les yeux dans des jardins d'ailleurs. Partout des villes et des gens s'y mettent ou s'y commettent.. Ces jardins sont de toutes tailles, de toutes intentions. Sauvages, spontanés, organisés, sérieux ou rigolos. Ça foisonne.

Des gens inquiets et responsables peuvent craindre que trop de créativité ou de spontanéité pourrait nuire a la collectivité ou a des intérêts qui nous échappent alors, pour mieux contenir, on n'a pas inventé mieux que les mots. Une belle terminologie globalisante qui rassure parce qu’elle nomme:ce "tout ça", plein de "pas pareil". On peut le nommer et sans doute à suivre le réglementer; Ça s'appelle "l'agriculture urbaine". Espérons que ce terme plein d'urbanité préserve sous son grand chapeau les libres intentions de tant d’individualités

Ainsi, dans les rues de Montcuq nous avons rencontré la libre initiative d'un bouquiniste!

Et dans la  ville de Cahors, des jardins métalliques qui ont réinventé le "plessage". Serait-ce pour se mettre à l'abri des amateurs de barbecue ou de flambées sauvages qui, dans le parc du vallon, font feu de tous bois?

 

Peut-être y-a-t-il des idées à prendre. Quand nous serons fatigués de remplacer les bambous immolés par l'ardeur des indélicats!

Si vous rencontrez des jardins d'ailleurs, n'hésitez pas à les immortaliser et nous les partager.

 

 

 

 

 

 

 

AGE….s

 

A l’école des enfants sages, plutôt que sur la table, apprendre les mots en « AGE », on vient les cultiver là où ils poussent en faisant du jardinAGE !

Des grains de maïs dans des pots de yaourt ! Ca ne pouvait durer éternellement. A l’étroit pendant les vacances, leurs racines tournaient en rond pour trouver une sortie…elles faisaient du chignonAGE !

Pour planter dans le jardin ce maïs un peu faible, un peu jaune, il a fallu mesurer avec une BAUGE les distances de plantation

 

Il faut se méfier de ne pas se laisser entrainer par les mots. On ne dit pas mesurage mais mesure, on ne dit surtout pas plantage mais plantation quelle qu'en soit la tentation !

Par contre creusAGE et bornAGE sont de bon usAGE.

 

Sans oublier le plus amusant, l’indispensable arrosAGE

 

 

Les tomates cerises, aussi, désiraient se « dilater les racines » dans une terre accueillante. Nous avons choisi un bac de la ville pour les implanter.

 

Pendant que certains cultivent les « AGEs » du jardin, d’autres « AGEs » sont à l’étude : crayonnages, griffonnages bavardages et le tout sans ambages

Derrière l’artiste on distingue deux rangs de pommes de terre plantées le jour du "soleil dans les patates". Ils forment deux « buttes », ça ne s’est pas fait tout seul, ça nécessite un « buttAGE » nous avons donc butté les pommes de terre de la parcelle de la classe !

Puis nous avons, à la cloche, quitté le jardin pour lui dire..à demain peut-être pas, mais sûrement avant le

prochain orAGE!

 

 

Avril est fébrile! A peine le carnaval est-il passé que voilà l'opération patates qui se pointe! Cette année, cinq classes de primaire et maternelle de l'école Jean Rostand se sont organisées pour offrir à tour de rôle une main d'oeuvre occasionnelle à la plantation des pommes de terre.

Heureux arbres du parc, ils tendent leur ombre fraîche aux conférences préparatoires et aux repos bien mérités.

 

 

 

 

 

 

 

 

Périodes d'ombre, périodes de soleil entrelardées, l'après midi en aura vu de tous les ages!

 

La classe d'Olivier, jardinière depuis la rentrée, est arrivée avec ses propositions: des plants de légumes à placer pendant les vacances et des décorations pour les bacs.

De la variété dans les occupations, de la créativité dans la façon de passer le temps..

L'association des parents, intéressée à l'affaire, avait préparé la suite! Des goûters, des saucisses! Il n'y avait plus qu'à espérer, qu'après l'école les enfants reviendraient.......?

Ça n'a pas manqué!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous l'année prochaine pour la même chose

ou d'autres idées qui germent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le jardinage peut sembler un tissus d'effort et de sueur, surtout aux temps immémoriaux du noir et blanc, aux temps du travail des enfants et des femmes.!

    

 Mais le temps est venu de la couleur et des tenues à la mode. Toujours les femmes travaillent, mais le rose leur monte aux pied et les arrosages allument des arcs en ciel.   

                                                          

 

Le jardin s'est habillé pour recevoir le défilé de mode.

Tiens! Un homme!

Défilé carnavalesque, cousu main, jusqu'à la touche finale.

Tiens! Encore un homme!

Cette collection 2018 fera-t-elle évoluer les tenues des jardiniers? Rendez-vous en 2019 pour avoir une réponse